Cancer: 5 aliments à éviter pour diminuer les risques

Notre bagage génétique détermine en partie le risque que nous souffrions d'un cancer, mais notre mode de vie joue également un rôle de premier plan. Voici 5 aliments et produits à éviter.

Associés au cancer de l'estomac, de l'œsophage, du poumon et du côlon, ces gras endommagent l'ADN des cellules et favorisent la formation de vaisseaux sanguins qui permettent aux tumeurs de se développer et de se propager.

Riches en gras saturés, elles sont associées à plusieurs cancers.

• On sait, notamment que les grillades et la friture entraînent la formation de substances qui jouent un rôle dans la genèse de divers cancers, dont ceux du sein et du côlon.
• Au cours de la plus vaste étude menée à ce jour sur le lien qui existe entre l'alimentation et l'incidence du cancer, on a démontré qu'une portion quotidienne de 150 grammes (5 à 5 1/2 onces) de viande rouge ou transformée accroît de 35% le risque de souffrir du cancer colorectal.
• Les auteurs de l'étude ont également découvert que chaque portion de 100 grammes (3 1/2 onces) de viande multiplie par cinq l'incidence de certaines formes de cancer de l'estomac chez les personnes infectées par la bactérie H. pylori.
• De plus, les résultats d'une étude menée pendant 18 ans en Suède auprès de plus de 61 000 sujets a montré que ceux qui consommaient le plus de viandes transformées–bacon, salami, saucisse – couraient de 48 à 66 % plus de risques de souffrir de ce type de cancers que les autres.

Les hydrates de carbone et les glucides raffinés, qui se transforment rapidement en sucre dans l'organisme, constituent un facteur de risque associé au cancer.

• Non seulement l'excès de sucre favorise le gain de poids, mais il élève aussi le taux d'insuline et d'un facteur de croissance insulinomimétique de type I, tous deux reliés au cancer.
• On a entre autres établi des liens entre une alimentation riche en glucides raffinés et les cancers de l'estomac, du côlon, de la prostate et du sein.

Le sel s'attaquerait à la muqueuse gastrique, la rendant plus vulnérable au cancer, surtout chez les sujets infectés par la bactérie H. pylori.

• Au cours d'études menées en Europe de l'Est et au Japon, des chercheurs ont établi un lien entre la consommation élevée de viande et de poisson salés ou fumés et l'incidence du cancer de l'estomac, qui varie de 70 à 200% selon les aliments et les quantité consommés.
• On peut diminuer de 75% ce risque en consommant moins de sel et plus de fruits et de légumes (et, bien sûr, en s'abstenant de fumer).

Il accroît l'incidence du cancer du sein, du côlon, de l'œsophage et du foie.

• En se métabolisant, il entraîne la formation de radicaux libres et d'autres composés qui s'attaquent à l'ADN.
• De plus, la consommation élevée d'alcool accroît le taux d'œstrogènes et réduit le taux de folates, ce qui peut entraîner des dommages à l'ADN et nuire à sa régénération par l'organisme.
• Des chercheurs de l'Université du Mississippi ont également découvert que l'alcool stimule la formation de vaisseaux sanguins dans les tumeurs, favorisant leur développement et leur propagation.
• On a par exemple observé que la taille des tumeurs était deux fois plus importante chez les animaux exposés à l'alcool que chez les animaux du groupe témoin, et que la propagation des cellules cancéreuses était huit fois plus élevée dans le premier groupe que dans le second.

Le tiers des cancers sont directement liés à une alimentation déficiente, au surpoids et au sédentarisme. Et ce, qu'on fume ou pas.