Cancer de la prostate: 3 aliments et produits à éviter

Qu'est-ce que la viande grasse, les gras saturés des produits laitiers et le sucre ont en commun? Vous devriez tous les éviter afin de vous protéger contre le cancer de la prostate.

Les chercheurs ne savent toujours pas si la consommation de viande est associée au cancer de la prostate, mais il se peut que certains modes de cuisson le favorisent.

• Quand la viande est frite, grillée ou cuite à point, des substances cancérigènes se forment.
• Ainsi, des chercheurs ont découvert au cours d'une étude que les hommes qui consommaient plus de 75 grammes (trois onces) par semaine de viande très cuite voyaient leur risque de cancer de la prostate grimper de 40%.

Quant aux gras saturés des produits laitiers entiers, notamment, il ne fait aucun doute qu'ils augmentent l'incidence de ce cancer.

• En effet, la consommation de produits laitiers entraîne forcément une ingestion élevée de calcium. Or, des chercheurs pensent que, consommé avec excès (soit plus de 1,5 grammes/trois huitièmes de cuillère à thé par jour, ou environ cinq portions de produits laitiers), ce minéral accroît le risque.
• En outre, les lipides saturés favorisent l'inflammation qui, à son tour, cause des dommages cellulaires et stimule la formation de vaisseaux sanguins permettant aux tumeurs de se développer et de se propager.
• Comme l'inflammation est associée aux cancers de l'estomac, de l'œsophage et du côlon, il serait étonnant qu'elle ne contribue pas au cancer de la prostate.
• De fait, une étude menée auprès d'un millier d'hommes indique que, chez ceux qui consommaient le plus de gras saturés, le risque de formation de tumeurs virulentes était plus de deux fois plus élevé que celui des autres.
• De plus, ces lipides élèvent les taux de cholestérol. À hautes doses, le gras saturé fournit la matière première nécessaire à la production d'hormones, dont la testostérone, qui favorisent le développement du cancer de la prostate.
• Une étude récente indique que, chez les 93 hommes qui suivaient un régime végétalien (aucun produit de source animale), l'évolution des premiers stades du cancer vers des stades plus avancés a été ralentie.
• Durant l'année qu'a duré l'étude, le taux d'APS (antigène prostatique spécifique) des sujets végétaliens a baissé en moyenne de quatre pour cent, signe que le cancer progressait plus lentement. Par contre, dans le groupe témoin, ce taux s'est élevé en moyenne de six pour cent.

On a aussi tout intérêt à se méfier des beignets, des desserts sucrés, du pain blanc, des bagels et autres aliments faits de farine blanche, car ces glucides de digestion rapide font grimper le taux d'insuline.

• Celle-ci élève le taux du facteur de croissance insulinomimétique de type I, qui favorise le développement des tumeurs.
• L'excès d'insuline est directement lié au syndrome métabolique (tour de taille gras, hypertension, taux élevé de triglycérides et de sucre sanguin, taux réduit de cholestérol HDL).
• Selon une étude d'une durée de 13 ans menée en Finlande auprès de 1 880 hommes, ceux qui souffraient de ce syndrome au début de l'étude couraient deux fois plus de risque de contracter le cancer de la prostate que ceux qui n'en souffraient pas.
• Chez les hommes en surpoids, le risque était trois fois plus élevé.
• Le syndrome métabolique augmente également le risque de mourir de ce cancer.

En remplaçant les aliments «blancs» et les produits sucrés par des grains entiers, on peut prévenir, voire renverser le cours de l'insulinorésistance et du syndrome métabolique.

• Les fibres de ces aliments ralentissent la digestion des glucides et préviennent les pics glycémiques et l'élévation du taux d'insuline.
• Il faut toutefois éviter de trop consommer de glucides, même s'ils sont sains.
• Les petites portions permettent de maintenir un poids santé et d'éviter de faire grimper la glycémie.