Polyarthrite rhumatoïde: progression et douleur

Lorsque la polyarthrite rhumatoïde progresse, la membrane synoviale s'étend de plus en plus et, éventuellement, recouvre la partie supérieure du cartilage articulaire. Heureusement, dans de nombreux cas, les médicaments anti-inflammatoires modernes peuvent prévenir les raideurs et l'invalidité, si le traitement commence suffisamment tôt.

La PR progresse différemment selon le cas. En fait, les experts soulignent que l'évolution de la maladie est assez imprévisible.

• Cependant, ils ont identifié quatre façons de base dont la maladie progresse, ou, dans certains cas, ne progresse pas.

Chez certaines personnes, environ 10% de malades, la PR est un problème temporaire.

• Ces personnes connaissent une rémission spontanée et durable qui ne peut être attribuée à aucun traitement.
• Ces rémissions spontanées se produisent habituellement dans les deux premières années depuis le début de la maladie.
• Un autre 10% des patients atteints de la PR se retrouvent en rémission, mais la maladie réapparaît plus tard.

Dans le deuxième type de la PR, les patients ressentent des douleurs, des raideurs et des enflures périodiques des articulations pendant des semaines ou des mois, qui alternent avec des périodes où ils se sentent en santé.

• Dans ce cas-ci, le traitement dépendra de l'état de leurs articulations pendant les attaques et du fonctionnement de leurs articulations entre celles-ci.

Les patients qui souffrent du troisième type de la PR, rémittente-progressive, éprouvent des attaques périodiques, mais sans revenir à l'état normal entre celles-ci.

• Au lieu de cela, pendant les périodes de rémission, ils souffrent d'une inflammation articulaire persistante qui devient de plus en plus sévère après chaque attaque.
• Si ce type de PR n'est pas traitée correctement, elle entraîne éventuellement des lésions articulaires importantes.

Le quatrième type, dont le nom est explicite, est appelé la PR progressive.

• C'est une inflammation qui s'aggrave de plus en plus et provoque des douleurs et des enflures qui augmentent progressivement, et si cette inflammation sévère dure assez longtemps, également des lésions articulaires et l'invalidité.

La clé est d'apprendre à s'adapter aux poussées sans y céder.

• Lors d'une attaque, prenez du repos et protégez vous articulations enflammées des efforts.
• D'autre part, surprotéger vos joints est contreproductif, puisque des longues périodes d'inactivité provoquent l'affaiblissement des muscles et des tendons avoisinants.
• Vous pouvez également consulter votre médecin pour ajuster votre médication suite à une attaque.
• Malheureusement, les attaques sont une réalité inévitable de l'arthrite. Mais quand vous savez que vous pouvez gérer ces crises périodiques, vous permettent de ne pas les redouter.
• Jusqu'à la fin des années 1980, les médecins croyaient que la PR précoce pourrait être traité eexclusivement par des AINS et que les médicaments anti-rhumatismaux modificateurs de la maladie (ARMM) n'étaient pas nécessaires jusqu'à ce que les lésions articulaires soient visibles sur les radiographies.
• Par la suite, il a été découvert que des lésions articulaires permanentes peuvent se produire même dans les premiers mois de la PR, malgré l'utilisation des AINS et bien avant que les dommages soient visibles sur les radiographies.

Aujourd'hui,les experts conviennent que l'utilisation de traitements de fond devrait commencer presque aussitôt que la PR est diagnostiquée.